jeudi 7 janvier 2016

Quels outils de controle en plongée sous marine?

Il est indispensable de pouvoir mesurer la durée de la plongée, c’est-à-dire l’intervalle de temps qui sépare le moment où le plongeur s’immerge et celui où il quitte le fond pour regagner la surface à la vitesse préconisée par la table. Il sert aussi à mesurer la durée des paliers de décompression. Les montres étanches à affichage digital comportent une fonction chronomètre à déclenchement manuel. Les montres classiques possèdent une lunette crantée qui indique le temps écoulé depuis l’immersion à partir d’un repère placé face à l’aiguille des minutes. Il existe aussi des chronomètres électroniques à affichage digital qui se mettent en route automatiquement dès l’immersion et ne s’arrêtent qu’à la sortie de l’eau. Ce type d’instrument est généralement couplé avec un profondimètre.

Actuellement bien sûr si vous avez plus de moyen vous pouvez vous procurer des montres très évoluées, qui savent tout faire.



Le profondimètre

 


C’est l’équivalent de l’altimètre de l’aviateur. Les profondimètres classiques à aiguille sont de plus en plus remplacés par des capteurs électroniques de pression mesurant avec précision la profondeur instantanée et la profondeur maximale atteinte lors de la plongée. Un convertisseur analogique-digital transforme les signaux électriques du capteur de pression en signaux digitaux. Alimenté par une pile, le profondimètre électronique est généralement couplé au chronomètre à l’intérieur d’un boîtier fixé au poignet, qui ne prend pas plus de place que les anciens profondimètres à aiguille, important de savoir à quelle profondeur vous êtes des plongées respectueuses de la flore sous marine.

Le contrôleur de pression

 

Il est comparable à la jauge de carburant de l’automobiliste. Le contrôleur de pression est constitué d’un tuyau haute pression branché sur le premier étage du détendeur. La mesure se fait le plus souvent à l’aide d’un classique manomètre étanche à lecture par aiguille. L’affichage digital de la pression est maintenant possible sur certains ordinateurs de plongée.

Le manomètre sert d’abord à contrôler la pression du bloc avant de plonger. Pendant l’immersion, il est l’auxiliaire du plongeur à qui il indique la pression restante en cours de plongée. L’une des précautions les plus importantes est de pouvoir se ménager une réserve d’air mobilisable en cas d’urgence ou d’imprévu. Pour s’assurer un volant de sécurité et ne pas tomber en « panne », le plongeur quittera le fond pour regagner la surface avec au minimum l’équivalent de 50 bars. Sur le manomètre, le secteur du cadran compris entre 0 et 50 bars est rappelé à l’attention du plongeur par une couleur rouge.

Le plongeur signale toujours au guide de palanquée, par un signe spécifique, qu’il « passe sur réserve ». Cette réserve est modulable : en cas de plongée nécessitant de longs paliers, la remontée est déclenchée dès que le manomètre indique, par exemple, 80 bars ou plus selon les recommandations du guide de palanquée. Le contrôle de la pression de réserve nécessite que le plongeur consulte périodiquement son cadran, surtout en fin de plongée.

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En fonction de sa progression technique, la palanquée accède à différents espaces, sachant que, plus la profondeur est importante, plus son autonomie en temps est faible. L’étendue spatio-temporelle de la palanquée est encadrée par des bornes de profondeur — 40 m est la limite inférieure recommandée pour la plongée sportive à l’air — et de durée, celles imposées par la courbe de sécurité de la table de plongée. Le plongeur débutant évolue dans l’espace proche — zone des 5 m — avec comme seule limite de temps celle de son stock d’air. Le plongeur moyen peut accéder à l'espace médian — zone des 20 m —, avec une durée le plus souvent limitée par la courbe de sécurité. Enfin le plongeur confirmé peut étendre sa zone d’évolution dans l'espace lointain — zone des 40 m —, le plus souvent avec paliers.

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Le plongeur est dans la même situation que l’automobiliste qui effectue un parcours donné en tenant compte de la quantité d’essence de son réservoir, de la distance à parcourir, de la consommation et de la vitesse du véhicule. Le plongeur « marche » à l’air et doit surveiller plusieurs paramètres dont la pression d’air dans son bloc, le débit de sa respiration, sa consommation en air, la profondeur d’immersion et la durée totale de la plongée dont la durée de la remontée et celle des éventuels paliers. Il doit se souvenir qu’à consommation constante le volume d’air dont il dispose s’amenuise avec la profondeur. A tout instant de l’immersion, le plongeur peut savoir où il en est, grâce à trois instruments indispensables : le chronomètre, le profondimètre et le contrôleur de pression.

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